Pourquoi investir en loi Pinel sur Rouen et comment défiscaliser

La Loi Pinel est un dispositif de défiscalisation qui permet aux acheteurs d’investir dans l’immobilier neuf en échange d’une réduction d’impôt sur leur revenu. Si vous achetez un appartement en Loi Pinel à Rouen, vous pouvez bénéficier de cette réduction d’impôt en échange de louer votre appartement à un locataire pendant une certaine période de temps. Cela peut être une bonne option pour ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier tout en réduisant leur impôt sur le revenu. De plus, Rouen est une ville attractive avec de nombreux atouts, notamment en termes de culture, d’économie et de qualité de vie.

Qu’est ce que le dispositif loi Pinel à Rouen ?

La loi Pinel est un dispositif gouvernemental permettant aux particuliers d’investir dans l’immobilier neuf en échange d’une réduction d’impôt sur leurs impôts. Si vous achetez un appartement neuf à Rouen en utilisant ce dispositif, vous pourrez bénéficier d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 63 000 euros sur une période de 12 ans. Cependant, il y a certaines conditions à respecter pour pouvoir en bénéficier, notamment en matière de localisation de l’appartement, de performances énergétiques et de plafonds de loyer et de ressources des locataires. Si vous êtes intéressé par cette option, je vous recommande de vous renseigner auprès d’un professionnel de l’immobilier pour en savoir plus sur les conditions à remplir et les avantages fiscaux liés à ce dispositif.

Qu’en est-il du marché immobilier rouennais pour investir en loi Pinel ?

Sur la rive droite de Rouen, on ne trouve plus rien au dessous de 1700 euros le mètre carré. Dans les quartiers nouvelle préfecture Saint-Marc et CHU les appartements se négocient autour de 2000 euros le mètre carré et, dans le centre historique, c’est le tout-venant qui part à ce prix. Pour payer moins cher, il faut prospecter l’autre rive, notamment le quartier Saint-Sever, de moins en moins snobé.

Secteur centre historique

Pour les biens en bon état : 2500 le mètre carré. Dans ses ruelles commerçantes bordées de petits immeubles à colombages souvent sans ascenseur, le prix du mètre carré démarre à 2000 euros. Derrière la place du Vieux-Marché, au troisième étage de l’un deux, un 64 mètres carrés à rafrâichir s’est vendu pour 128 000 euros. Si vous tenez à investir dans un appartement en bon état, il faudra plutôt compter sur 2500 par mètre carré. Ainsi par exemple rue Rollon, un 85 mètre carré s’est vendu 210 000 euros. Et quand le bien offre une jolie vue, le prix grimpe encore. Par exemple rue du Baillage, un 68 mètres carrés parqueté, haut de planfond et donnant sur le square Verdrel, a été payé 2740 euros le mètre carré.

Secteur nouvelle préfecture

Le “carré d’or” à 2000 euros au moins le mètre carré. Les Rouennais sont désormais prêts à casser leur tirelire pour habiter ce quartier qui s’étend des quais de Seine, où un espace commercial “Docks” a été créée récemment. Le top ? Le carré d’or formé par la rue L.-S.-de-Girardin, le boulevard des Belges et la fac de droit. Là, il faut compter au moins 2000 euros le mètre carré. Un appartement années 70 de 52 mètres carrés, pourtant à rénover, s’est monnayé à 104 000 euros. Convoitées par les étudiants, les petites surfaces peuvent même coûter plus de 2500 euros le mètre carré. Par exemple, avenue Pasteur, un 19 mètres carrés en bon été s’est vendu 50 000 euros. Plus cher encore ? Les appartements récents et haut de gamme dont les terrasses donnent sur la préfecture : comptez 330 000 euros pour 95 mètres carrés.

Secteur de la gare

Même à négocier, le mètre carré se négocie au-delà de 2300 euros. Ce quartier commerçant près du centre historique attire les Rouennais qui travaillent à Paris (ils sont deux mille à prendre le train quotidiennement). Même à rénover, on n’y déniche guère de biens pour moins de 2300 euros le mètre carré. Ainsi, rue du Champ-des-Oiseaux, un deux-pièces de 60 mètres carrés d’un immeuble de 1970 s’est vendu, parking compris, 145 000 euros, alors que la salle d’eau est à refaire. Prévoir entre 2600 et 2800 euros le mètres carré pour un appartement correct, tel ce premier étage de 97 mètres carrés d’un immeuble années 70 cédé 253 000 euros, parking compris, rue Verte. Et, si le bien a du cachet, environ 3000 euros le mètre carré. Le ticket d’entrée pour une maison ? 380 000 euros. Rue de l’Avalasse, comptez 395 000 euros pour une maison des années 20, en mauvais état, de 160 mètres carrés avec un jardin de 300 mètres carrés.

Secteur CHU Charles-Nicolle

Des maisons à colombages et des biens à retaper. Les jeunes couples, les étudiants de la fac de médecine et le personnel hospitalier ont investi ce quartier apprécié pour son ambiance de village. Si les studios en bon état se vendent environ 2500 euros le mètre carré, on peut encore se payer un appartement à rénover pour moins de 2000 euros le mètre carré. Rue Eau-de-Robec, un 36 mètres carrés avec parking s’est vendu 70 000 euros, soit 1940 euros le mètre carré. Pour une ravissante maison à colombages dans les ruelles calmes qui descendent de la piscine Boulingrin à la rue Saint-Hilaire, il faut prévoir au moins 220 000 euros. Des exemples ? 228000 euros pour 120 m² et jardinet, allée Daniel-Lavallée ; 282 000 euros pour un 120 m² des années 30, en bon état avec terrain de 600 mètres carrés exposé au sud.

Secteur Saint-Sever

1800 euros le mètre carré dans les résidences en bon état. Même s’il est toujours boudé par certains Rouennais, cet ancien quartier ouvrier séduit de plus en plus de monde : desserte par tramway avec la gare SNCF à cinq minutes, magasins, centre commercial, salles de cinéma… et prix plus abordables que sur la rive droite. Dans les immeubles des années 20 à 50 sans ascenseur, le mètre carré à rafraîchir s’échange aux alentours de 1700 euros, comme par exemple un deux pièces de 43 m²  de la rue Saint-Sever qui s’est vendu 73 000 euros. Le prix grimpe à 1800 euros le mètre carré dans les résidences bien conservées avec ascenseur et parking. L’offre de neuf est abondante, mais les prix en hausse. Avenue de Caen, un 115 m² avec grande terrasse et parking s’est vendu 243000 euros, soit 2110 euros par m², alors que, rue Henri-Martin, des appartements récents se sont vendus 3000 euros/m².

Secteur Jardin des plantes

Un large choix de maisons de toutes tailles. A l’extrémité sud de la rive gauche, ce secteur calme et arboré regorge de belles demeures avec grand jardin qui valent au moins 400 000 euros. Rue Jean-Baptiste-Gilbert, l’une d’elles, des années 30, en bon état, de 200 mètres carrés avec 500 mètres carrés de terrain, s’est monnayée à 414 000 euros. Il y a aussi des maisons plus petites dans les rues derrière le jardin des plantes. Rue Valmont-de-Bomare, par exemple, cell-ci, construite en 1900 et en excellent état, de 90 mètres carrés plus un jardin de 110 mètres carrés, vient de changer de propriétaire pour la somme de 180 000 euros. Un peu plus loin, rue Jacquard, une maison de 1850, en bon état, de 70 mètres carrés avec 300 m² de terrain, a été cédée à 147 000 euros.

Secteur Bonsecours

Un pavillon récent de 95 mètres carrés à 215 000 euros. De plus en plus de familles et de cadres mutés apprécient la qualité de vie de cette commune bien équipée, encadrée par le parc Lacoste et le bois Bagnères. Pour une maison de 90 m² avec 400 m² de terrain, la facture est rarement inférieure à 190 000 euros. Ainsi, ce pavillon des années 70 de 92 mètres carrés, rue Gustave-Flaubert, a coûté 193 000 euros. Comptez un peu plus pour vivre dans un clos verdoyant, façon banlieu américaine. Square des Acacias, un pavillon des années 90 de 95 mètres carrés s’est vendu 215 000 euros.  En appartement, les prix du mètre carré varie de 2000 à 2200 euros. Témoin, vers l’école Notre-Dame, ce 92 mètres carrés de 1992, sans défaut avec balcon et garage, à 200 000 euros.

Secteurs Mont-Saint-Aignan / Bois Guillaume

Le ticket d’entrée à 270 000 euros. Sur les hauteurs et noyées dans la verdure, ce sont les deux banlieues huppées de Rouen. On y trouve quelques maisons récentes à partir de 270 000 euros, comme celle-ci de 100 mètres carrés, avec 400 mètres carrés de jardin, cédée à 273 000 euros, quartier des Bocquets à Bois-Guillaume. Pour une demeure ancienne avec du cachet, comptez entre 350 000 et 450 000 euros. A Saint-André, secteur le plus coté de Mont-Saint-Aignan, une maison de 1900 de 110 mètres carrés, avec jardinet, est partie à 370 000 euros. Une autre de même superficie dans le centre du village a été payée 400 000 euros, mais on peut l’agrandir et elle a un jardin de 350 mètres carrés. A noter aussi, quelques maisons d’architecte. L’une d’elles, de 190 mètres carrés tout en baies vitrées, entourée de 600 mètres carrés de terrain, s’est vendue 550 000 euros, à la limite des deux communes.